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Fiches santé
Consulter des conseils pour la santé et bien-être de vos animaux
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Anxiété de séparation
Votre chien est extrêmement attaché à vous
Dès que vous vous séparez de lui, il exprime sa détresse (sous forme d’aboiements, malpropreté, destructions…). Quelques conseils pour aider votre chien à être bien dans n’importe quelles circonstances
Vos départs et vos retours doivent être anodins, c’est-à-dire qu’ils ne génèrent plus d’angoisse au chien.
Pour cela :
– 30 minutes avant votre départ vous ne devez plus vous occuper de votre chien.
– Partez naturellement sans parler au chien « sois sage, je reviens …‘’
– Restez indifférent.
– A votre retour, ignorez votre chien tant qu’il s’agite et fait la fête.
– Caresser le chien lorsque il est redevenu calme.
Votre chien est trop attaché à vous, il faut le rendre indépendant
Obligez votre chien à être dans une pièce différente de la vôtre. Par exemple : Votre chien est dans le salon et vous dans la chambre. Habituez votre chien à être promené et caressé par une autre personne que vous.
Votre chien fait des dégâts en votre absence (destruction, malpropreté … ), ne le punissez pas quand vous rentrez, il ne comprendrait pas. Nettoyer (ou ranger) en son absence.
Que faire lors de l'arrivée d'un enfant
COMPORTEMENT DU CHIEN
Quelles précautions prendre vis‑a‑vis d’un chien a l’arrivée d’un bébé
À l’arrivée d’un bébé, la peur sous‑jacente est que l’animal, par « jalousie », ne fasse du ‑mal à l’enfant. La jalousie correspond, par définition, au «sentiment produit par la crainte que la personne aimée n’en préfère une autre ». Le chien aurait donc la faculté de connaître les sentiments du maître, ce qui semble impossible. Les actes d’intolérance vis a vis de l’enfant ne sont ainsi pas liés à de la jalousie, mais correspondent à une situation décrite dans l’éthogramme du chien et qui dépend de la position hiérarchique de l’animal. Des agressions peuvent donc survenir, mais jamais par jalousie.
Il semble que les chiens soient très tolérants vis‑à‑vis des gestes brusques des enfants : tapes, agressions diverses, etc. Leur réaction consiste le plus souvent en un détournement et un évitement. Ce comportement est plus
accentué chez les chiennes. Néanmoins, ces observations ont toutes eu lieu en présence d’un adulte à proximité.
Paradoxalement, les enfants représentent la population la plus souvent victime d’agressions et subissent les morsures les plus graves. Dans 63 % des cas, l’agression est le fait du chien de la famille ou de celui d’un proche. Certaines précautions peuvent toutefois être prises
Principes à respecter avant et après la naissance d’un bébé
Avant la naissance
1.Connaître la position hiérarchique de l’animal au sein de la famille. S’il occupe une place dominante, il est nécessaire de le faire régresser à une position subalterne, afin d’anticiper les difficultés.
2.Diminuer les marques d’attention et le temps accordés au chien quelque temps avant la naissance, afin qu’ils soient comparables à la situation après l’arrivée du bébé. Ces changements ne doivent pas être associés à la présence de l’enfant.
Après la naissance
1.Laisser le chien s’approcher du bébé (sous surveillance des parents, bien entendu), de façon à ce qu’il se familiarise avec ce dernier.
2.Se désintéresser du chien en l’absence du bébé et le caresser en sa présence.
3.Ne jamais punir le chien en présence du bébé, afin qu’il n’établisse pas de relation entre la punition et la présence du petit.
4.Ne pas laisser le chien seul en présence du bébé sans surveillance, afin d’éviter les accidents liés au chien ou à l’enfant.
Les rations ménagères
Qu’est-ce qu’une ration ménagère ?
La ration ménagère est une alimentation préparée par le propriétaire à base de différents ingrédients : viande, légumes, matière grasse… Elle s’oppose à la ration dite industrielle, vendue toute prête (croquettes et boîtes ou autres barquettes).
La majorité des propriétaires choisissent de distribuer des aliments industriels pour des raisons de facilité d’emploi et d’absence de temps de préparation. Mais il reste des inconditionnels de la ration ménagère, qui préfèrent composer eux-mêmes l’assiette de leur animal.
Dans certains cas, ce type de préparation peut même être conseillé par le vétérinaire.
Comment s’élabore une ration ménagère ?
L’élaboration de la ration ménagère demande des calculs précis et la prise en compte de nombreux paramètres liés à l’animal et aux matières premières utilisées.
Pour ne pas provoquer de carences ou d’excès en certains nutriments, il est préférable de demander conseil à son vétérinaire pour élaborer la ration la plus adaptée à son animal. Il conseillera notamment l’ajout d’un complément minéral et vitaminique.
En fonction de sa composition, une ration ménagère peut être la meilleure ou la pire des solutions !
Quels sont ses avantages ?
La ration ménagère, à condition d’être correctement élaborée et équilibrée a pour avantage d’être appétente, d’avoir un aspect « festif », elle permet de connaître précisément la qualité des matières premières employées et elle peut être très digeste, là encore si elle est bien préparée.
Si la ration ménagère est correctement équilibrée, elle constitue l’alimentation la plus digestible et la plus personnalisée
Et ses inconvénients ?
Ses inconvénients sont son coût (variable selon les matières premières utilisées), la disponibilité des matières premières pas toujours assurée, le temps de préparation, la durée de conservation limitée (qui peut être contournée par la congélation), l’élaboration de la ration qui demande une certaine technique pour éviter les carences ou les excès.
Une ration ménagère mal équilibrée peut provoquer des carences ou excès et générer des troubles squelettiques, cutanés, rénaux, digestifs, une mauvaise immunité, etc.
Le plus souvent, ces conséquences ne sont pas visibles rapidement, ce qui rend le problème encore plus difficile à diagnostiquer.
Quand la ration ménagère est-elle particulièrement utile ?
A l’origine, les carnivores domestiques ne pouvaient pas utiliser l’amidon mais ils se sont adaptés et aujourd’hui, la plupart des chiens utilisent sans problème les croquettes dont le taux d’incorporation d’amidon peut atteindre 50 % de la matière sèche.
Néanmoins, certains animaux ne peuvent toujours pas digérer l’amidon et ont alors besoin d’une alimentation humide, qui en contient moins, ou d’une ration ménagère.
La ration ménagère s’impose également pour les animaux réfractaires aux croquettes (il y en a !) ou chez les chats sujets aux récidives de calculs urinaires, même si des progrès ont été fait par les industriels et qu’il existe aujourd’hui des croquettes étudiées pour minimiser ce risque.
La ration ménagère peut également être une solution lorsqu’il n’existe pas d’aliment diététique correspondant à une situation pathologique complexe (plusieurs atteintes fonctionnelles simultanées).
Education du chiot
Plan d’éducation du chiot
Vous êtes devenus les heureux maîtres d’un petit chiot et très vite vous allez vous apercevoir qu’il Ignore de nombreux comportements indispensables tant à sa vie avec ses maîtres et l’ensemble des humains, mais aussi à sa vie de chien. En effet, votre chiot est encore inachevé sur le plan comportemental et doit acquérir des éléments de communication, tes règles de vie en groupe, la hiérarchie, mais doit aussi finir d’apprendre à contrôler ses mouvements. Nous allons donc vous donner un canevas d’éducation
APPRENDRE A CONTRÔLER SES MOUVEMENTS
Dès l’âge de 5 semaines votre chiot a appris à contrôler l’usage de ses mâchoires et donc à ne pas mordre à tort et à travers. Arrivé chez vous, stimulé par la nouveauté et vos mouvements, il va avoir tendance à vous mordiller fortement. Ce n’est pas parce qu’il a mal aux dents qu’il fait cela, c’est un comportement qu’il faut canaliser.
Pour cela, vous refuserez le jeu chaque fois que le chiot tente de vous mordiller. Vous le saisissez par la peau du cou et vous le soulevez légèrement en disant « NON » sèchement, puis vous le reposez et vous cessez tout jeu pendant quelques minutes.
De même, pas de jeu durant lequel vous tirez sur un objet, ne répondez à ses appels au jeu que s’il pose les jouets devant vous. Pas de jeu aboutissant à un état d’excitation incontrôlé.
SE DÉTACHER
Il va se créer très vite un lien d’attachement entre votre chiot et vous. Cela est normal. Ce lien est très proche de celui qui unit les chiots et la mère. Mais à l’approche de la puberté, il faudra apprendre à votre chiot qu’il ne peut plus venir se blottir contre vous à tout moment. Pour cela, il faudra lui donner l’ordre, lorsqu’il veut dormir d’aller dans son coin et non contre vous, et d’autre‑part ,vous refusez de donner des caresses si c’est lui qui les sollicite . les caresses ne sont données que si c’est vous qui avez appelé le chien.
LA HIÉRARCHIE
Votre chien doit apprendre deux choses à son sujet
C’est vous qui mangez les premiers, et il ne peut rien obtenir de votre repas. Il ne faut pas rester à côté de lui pendant qu’il mange, seuls les dominés regardent les dominants manger. Il ne dispose de sa gamelle que pendant 5 à 10 minutes. Au‑delà de ce temps , la nourriture est ramassée et le chien devra attendre le repas suivant.
Vous seuls contrôlez l’espace dans lequel vous vivez. C’est pourquoi vous ne devez ni le laisser venir à l’endroit où vous dormez ni s’installer de telle façon qu’il puisse contrôler les allées et venues (en se couchant dans le couloir, sur le pallier, ou même sur un fauteuil qui lui permet de voir directement la porte d’entrée). Enfin, lorsque des visiteurs viennent, il faut le renvoyer à sa place, c’est vous qui accueillez les gens et il est préférable qu’ils ne prêtent pas tout de suite attention à votre chien.
Ces conseils, adaptés par votre vétérinaire, devraient vous éviter bien des déboires. Toutefois, si des difficultés surgissent, parlez lui en rapidement afin que des situations gravement conflictuelles ne se développent pas. Soyez en particulier très vigilants si votre chien répond aux ordres en grognant, c’est là qu’il faut réagir
UN CHIEN URBAIN
Pour que votre vie commune avec votre chien soit un plaisir, il faut que celui-ci apprenne quelques comportements qui n’ont pas de son pour son espèce, mais qui sont indispensables pour votre confort.
LA PROPRETÉ :
Faut d’abord savoir que la seule chose que le chiot ait apprise avec sa mère, est qu’on ne fait pas ses besoins là où l’on dort. C’est peu par rapport à nos exigences. Il va donc falloir tout lui apprendre.
Donc, dès qu’un de ces moments se présente, sortez votre chiot à l’endroit où il doit faire et restez avec lui, faites le bouger (cela facilite les choses). Dès qu’il aura fait, récompensez le très chaleureusement. Lorsqu’il fait dans la maison, il ne faut sanctionner que si vous le prenez sur le fait. Sinon, ne dites rien et évitez de nettoyer devant lui, il risque d’associer votre position avec un appel au jeu, ce qui constituerait une récompense de sa malpropreté.
RAPPEL :
C’est la hantise de nombreux maîtres. En fait, il faut commencer très tôt en jouant. Rappelez vous que le chiot ne mémorise son nom que comme un signal de contact et pas comme nous mémorisons notre propre nom. De ce fait, il n’a pas de raison particulière de venir quand vous l’appelez. Il faut donc vous rendre attrayant en adoptant une posture accroupie et en restant souriant quel que soit le temps que met le chien à revenir. Caressez le dès qu’il arrive puis renvoyez le jouer.
LA MARCHE EN LAISSE :
Elle peut commencer très tôt à condition d’être un jeu. La laisse et le collier ne doivent pas être utilisés comme des outils de traction mais comme des systèmes de transmission. Il faut placer le chien toujours du même côté et on fixe comme repère la jambe du propriétaire. A chaque fois que le chien dépasse ce niveau, il est sanctionné par une traction sèche sur la laisse. Sitôt le chien placé on le félicite. Il faut chercher à capter en permanence son attention et éviter de faire de longs trajets rectilignes pendant lesquels l’attention du chien se relâche. Au contraire, changements de directions, de trottoirs, maintiennent conducteur et chien en contact.
Mordillements du chiot
Jeux et contrôle de la morsure
A FAIRE
Laisser jouer le chiot avec d’autres chiens et sans laisse, dans un endroit sûr.
lorsqu’il mordille les mains ou tout autre partie du corps, le saisir par la peau du cou en disant fermement « non », puis le reposer et cesser le jeu immédiatement
apprendre à poser la balle : lorsque le chien rapporte la balle, il ne faut jamais tirer pour obtenir la balle ; au contraire, il faut faire semblant d’ignorer le chien tant qu’il n’a pas posé la balle
apprendre au chien à se soumettre lors du jeu : il s’agit de mettre le chien sur le dos, et de ne le relâcher que lorsqu’il devient calme, de façon à favoriser le contrôle de l’excitation.
A NE PAS FAIRE
ne pas se laisser mordiller trop fortement
ne pas accepter les jeux de tiraillement (vêtements, tissus) ou de traction
CONSEIL VETO
Il faut éduquer tous les membres de la famille, et surtout apprendre aux enfants à respecter le chien, et à ne pas aller le déranger dans son coin (il doit y être laissé en paix).
Conseils pour les vacances
CONSEILS SANTE POUR UN ETE EN PLEINE FORME
Avant le départ…
Vérifiez que votre animal soit à jour de ses vaccinations et que sa santé donne toute satisfaction. Si votre animal doit être vacciné contre la rage (séjour en Corse, à l’étranger ou dans une pension ou dans un camping), prévoyez de rendre visite à votre vétérinaire au moins 1 mois avant votre départ. En outre, votre vétérinaire vous délivrera un certificat de bonne santé qui vous sera demandé en cas de voyage en Corse, à l’étranger et si vous laissez votre animal dans une pension.
On estime que 50 % des pertes d’animaux se déroulent pendant l’été. Aussi, si votre animal n’est pas tatoué, faites réparer cet oubli auprès de votre vétérinaire. En cas de perte, il vous suffit de contacter la SIEV (Tél. 01 55 01 08 00) qui gère le fichier d’identification. Vous pouvez également vous procurer une médaille gravée avec vos coordonnées téléphoniques (jamais le nom de votre chien ! ).
Attention à sa ligne
Si votre animal est sujet à l’embonpoint pensez à lui donner un aliment pauvre en calories. Toutefois s’il a vraiment des kilos superflus, c’est peut-être l’occasion de le mettre au régime. Consultez alors votre vétérinaire qui mettra en place un programme d’amaigrissement.
En voiture
Si vous envisagez de faire de longs trajets et si votre chien est agité, anxieux ou ne supporte pas la voiture, demandez à votre vétérinaire un produit pour soulager votre compagnon de son mal des transports. Arrêtez‑vous toutes les 2 heures, sortez votre animal et proposez‑lui à boire. Un chien laissé seul dans une voiture en plein soleil (même avec des vitres légèrement descendues) se retrouve très rapidement comme dans une véritable fournaise. Des troubles graves peuvent apparaître. En effet, un chien ne transpire pas par la peau et ne lutte contre la chaleur qu’en ouvrant largement la gueule et en haletant, ce qui est beaucoup moins efficace que la sudation.
Alimentation
Si vous donnez à votre chien une alimentation bien spécifique, assurez‑vous que vous pourrez trouver cet aliment sur votre lieu de vacances, ou prévoyez d’en emporter suffisamment.
De l’eau…
Si votre animal n’est pas familiarisé avec la baignade, allez‑y progressivement. Encouragez votre chien à entrer dans l’eau avec une balle ou un bâton. Et vous verrez qu’ainsi, il ne se fera pas prier. Toutefois, respectez les mesures d’interdiction de baignade aux abords de certaines plages ou plans d’eau. Et, s’il fait froid en sortant, utilisez la serviette pour frictionner et essuyer votre chien. De même, après un bain de mer, prenez l’habitude de le rincer, l’eau salée pouvant se révéler abrasive pour le poil.
Jeu et exercice
Bains, promenades, farniente, nombreuses sont les occasions de jeu entre vous et votre compagnon. En jouant avec lui, vous développez votre complicité et vous contribuez à son équilibre et à son bien-être. S’il fait chaud, jouez plutôt le matin ou en fin d’après-midi, surtout s’il est âgé ou présente de l’embonpoint. Pour autant, évitez de jouer avec lui dans l’heure qui suit son repas. Laissez‑lui au moins une heure de repos afin de le laisser digérer correctement.
De l’eau, encore… : C’est vrai toute l’année, mais c’est encore plus vrai durant l’été : Veillez à ce que votre animal ait toujours une gamelle d’eau fraîche à disposition.
Un animal doit-il porter un manteau l'hiver ?
Les chiens et chats supportent-ils le froid ?
Certaines races le supportent mal, d’autres beaucoup mieux (chiens nordiques).
De même, un chien habitué à vivre à l’intérieur et qu’on laisse subitement dehors résistera plus difficilement aux baisses de température.
Par ailleurs, l’état de santé de l’animal joue beaucoup. Un chien âgé, malade ou affaibli luttera plus difficilement contre les conditions climatiques défavorables qu’un adulte jeune et en bonne santé.
Un chiot sera également plus sensible au froid.
Un froid humide sera plus difficile à supporter qu’un froid sec.
La situation est un peu plus homogène chez les chats, à quelques exceptions près (chat sphynx, totalement nu par exemple). Toutefois, les chats sont moins concernés par le port d’un manteau d’une part car il serait très difficile de le leur faire accepter et d’autre part car ils sont plus enclins à vivre à l’intérieur ou à trouver des abris quand ils sortent.
Dans quels cas un manteau est-il utile pour le chien ?
Le manteau est nécessaire dans certaines situations.
Un chien d’intérieur qu’on emmène aux sports d’hiver par exemple pourra avoir besoin de cette protection car il n’est pas habitué à lutter contre le froid, d’autant que le changement sera brutal.
De même, le manteau peut être utile pour certaines races à poil ras ou fin et à morphologie légère qui résistent mal aux baisses de température (chihuahua, petit lévrier italien, Yorkshire de petit gabarit…). Les chiens maigres seront également concernés. Attention toutefois à une idée reçue : les chiens obèses ne sont pas plus résistants au froid, c’est même souvent l’inverse car ils sont moins actifs.
Le manteau est également conseillé chez les animaux âgés ou malades qui supporteront moins bien la rigueur de l’hiver.
Enfin, il s’impose chez les animaux tondus en raison de problèmes dermatologiques par exemple qui nécessitent des shampoings fréquents et l’application de lotions (plus aisées sur un animal tondu).
Quelles sont les précautions à prendre ?
Dans tous les cas et même si l’animal porte un manteau, un chien qui vit à l’extérieur en hiver devra disposer d’une niche ou d’un abri fermé, bien isolés, lui permettant de s’isoler du vent et des intempéries.
L’alimentation devra également être revue avec un apport calorique supplémentaire.
Enfin, certaines parties du corps peuvent souffrir plus particulièrement du froid, à l’instar des coussinets sur lesquels peuvent survenir des engelures ou de petites coupures provoquées par la neige. Des pommades et lotions à effet isolant existent et permettent de protéger ces zones fragiles.
Vermifugation du chien et du chat
LES VERS GASTRO-INTESTINAUX CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT
Le chien comme le chat peuvent être parasités par des vers et ce dès le plus jeune âge. Ces parasites vivent aux dépens des animaux.
En cas d’infestation importante, les vers présentent un sérieux danger pour la santé. Ils provoquent des symptômes tels que de la diarrhée, des crampes, un pelage terne et souvent un amaigrissement. Certains vers sont aussi responsables de quintes de toux. Les principaux types de vers rencontrés chez nos animaux domestiques sont les Nématodes et les Cestodes.
Les Nématodes : Ils sont plus connus sous la dénomination « vers ronds ». Les plus fréquents sont les ascaris, les ankylostomes et les capillaires. Ces vers ont des dimensions allant de 1 à 6 cm en moyenne. La contamination se fait par le contact avec des excréments d’un animal infesté, par ingestion de viande, de souris, rongeurs, oiseaux; et pour certains vers, par pénétration directe des larves à travers la peau.
Les Cestodes : Plus connus sous le nom de « vers plats », ce sont les Ténias. Ces vers peuvent atteindre des dimensions considérables: jusqu’a 50 cm. Leur transmission se fait principalement par l’ingestion de viande contenant des kystes de ténias ( viande de rongeurs mais aussi de mouton ou de boeuf…) et par les puces et les poux.
Comment savoir si votre animal a des vers ?
Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas de vers dans les matières fécales qu’il n’y en a pas! Les vers vivent tranquillement dans les intestins ou ils se fixent à la muqueuse. Ils ne se détachent que s’ils meurent, c’est-à-dire quand ils sont trop nombreux ou après administration d’un vermifuge par exemple. Ces vers adultes libèrent quotidiennement des dizaines d’oeufs qui se retrouveront dans les selles. Un moyen de savoir si un animal a des vers est donc de faire une analyse de selles.
Quand vermifuger un animal?
Tous les chiots et les chatons doivent être vermifugés dès l’âge de 15 jours et ce tous les 15 jours jusqu’à l’âge de 2 mois, puis tous les mois jusqu’à l’âge de 6 mois, puis tous les 2 mois jusqu’à l’âge de 1 an. Pour les animaux adultes, un vermifuge est conseillé 2 a 3 fois par an, avec un produit efficace à la fois contre les vers ronds et les vers plats (Demandez à votre vétérinaire).
Les animaux qui ont des puces doivent être vermifugés chaque mois jusqu’à la disparition totale des puces (et ce pour éviter la contamination par des tenias dypilidium transmis par les puces).
Contagion à l’homme :
Parfois, certains vers peuvent passer du chien ou du chat à l’homme et à l’enfant. C’est pourquoi une bonne prévention passe par une vermifugation réguliere des animaux domestiques ( et des maîtres ).
Hygiène bucco-dentaire du chien
Hygiène bucco-dentaire
Les chiens, comme les humains, ont besoin d’un programme d’entretien qui leur permette de maintenir leur hygiène bucco-dentaire. La dentisterie vétérinaire habituelle, y compris le détartrage, le curetage des racines et le polissage, est fondamentale pour prévenir toute affection dentaire.
La plaque dentaire est une couche de bactéries invisible qui se forme continuellement sur les dents (même si elles sont propres). Le tartre est le résultat de la cristallisation de cette plaque. Le tartre, qui n’est pas seulement désagréable à voir, peut contribuer, avec la plaque, à la mauvaise haleine et aux affections dentaires. A la suite d’un détartrage, la seule façon de limiter cette formation naturelle de plaque et de tartre est un nettoyage régulier.
CAUSES POSSIBLES ET FACTEURS PREDISPOSANTS :
• Accumulation naturelle de tartre, de taches et de plaque non contrôlée.
• Malformations dentaires, dents surnuméraires, fréquents chez certaines races.
• Mastication d’os, de pierre ou d’objets durs.
TRAITEMENT QUE VOTRE VETERINAIRE PEUT VOUS CONSEILLER :
• Un examen approfondi de l’état de la santé bucco-dentaire de votre chien.
• Un traitement parodontal complet sous anesthésie générale.
• Un brossage régulier de votre chien à l’aide d’une brosse et d’un dentifrice spécialement conçus pour chiens.
• Donner une alimentation spécialement destinée à réduire l’accumulation de plaque, de taches et de tartre à la suite d’un détartrage complet.
• Des examens de contrôle de la santé bucco-dentaire de votre chien afin d’identifier, de prévenir et/ou de traiter toute affection.
Les Aoûtats, parasites d'été ?
Qui sont les aoûtats ?
Les aoûtats sont des acariens (tout comme les tiques) qui parasitent la peau des chiens et des chats (mais aussi de l’Homme !) d’avril à octobre (et d’une manière générale jusqu’aux premières gelées).
Les adultes pondent leurs œufs dans des matières végétales en décomposition et leur éclosion génère des larves de couleur rouge-orangée. Ces dernières sont présentes dans l’herbe et se fixent au pelage des animaux qui passent à proximité. Elles se nourrissent de débris tissulaires puis se détachent et retombent au sol.
Seules les larves sont parasites.
L’infestation par les aoûtats est qualifiée de trombiculose, du nom de l’espèce d’aoûtat en cause (Néotrombicula autumnalis).
Comment les détecter ?
Les aoûtats se fixent plus volontiers dans certaines localisations où la peau est fine : entre les doigts, à l’intérieur des cuisses, sur les parties génitales, au niveau du pavillon de l’oreille. Ils se présentent sous la forme de petits points orangés (fluo), regroupés en amas.
Les larves sont facilement repérables à l’œil nu lorsqu’elles sont nourries puisqu’elles atteignent environ 1 mm de long.
Quels sont les symptômes d’une infestation ?
Les aoûtats provoquent des démangeaisons parfois violentes. Les animaux se grattent et se lèchent de façon intense, jusqu’à provoquer des lésions.
Ce prurit est dû à l’action traumatisante des larves lorsqu’elles se nourrissent mais également à un phénomène allergique qu’elles déclenchent avec leur salive.
Dans les cas d’infestations répétées, des manifestations allergiques importantes peuvent être observées.
A la différence des puces ou des tiques, les aoûtats ne véhiculent pas d’agents pathogènes en France.
Les manifestations cliniques sont généralement suffisamment évocatrices pour confirmer le diagnostic de trombiculose mais en cas de doute le vétérinaire peut avoir confirmation en réalisant un raclage cutané.
Comment la prévenir et la traiter ?
Pratiquement aucun antiparasitaire du commerce n’est réellement actif sur ces parasites. Des remèdes de « grand-mère » sont évoqués : le vinaigre en particulier
Les épillets
Qu’est-ce qu’un épillet ?
Les épillets constituent l’inflorescence de la grande famille végétale des graminées. Ils sont composés de glumes. Ce sont des mauvaises herbes (folle avoine, avoine sauvage…) que l’on retrouve un peu partout.
L’épillet est la semence végétale qui, à un certain niveau de dessication (sécheresse), se détache de la tige (c’est l’égrenage) et est disséminée par le vent ou le pelage des animaux.
L’épillet est donc dangereux quand la dessication des graminées est importante, soit de juin à septembre.
En médecine vétérinaire, on a tendance à regrouper sous le terme d’épillet tout corps étranger végétal.
Comment peut-il affecter le chien ?
Lorsque l’épillet s’est détaché de sa plante, il peut tomber sur le pelage d’un chien et risque alors de progresser soit à travers des orifices naturels (narines, conduits auditifs…) soit à travers des plis de peau. L’épillet devient alors corps étranger pour le chien.
Le pédoncule de l’épillet est particulièrement traumatisant et peut perforer des tissus externes ou des muqueuses. Il s’agit d’un corps étranger très invasif.
Quels sont les symptômes ?
Les lésions provoquées par l’épillet chez le chien sont fonction de sa localisation et de son stade de progression.
Trois localisations majeures sont répertoriées : le conduit auditif, les espaces interdigités (entre les doigts) et les yeux. Mais toutes les autres localisations sont possibles : glandes anales, cavités nasales, vulve, trachée…
L’épillet peut être responsable de troubles bénins à grave. Parfois il ne constitue qu’une simple gêne pour le chien mais il peut aussi provoquer une réaction inflammatoire locale importante, voire des lésions secondaires.
Le conduit auditif est la localisation la plus fréquente de l’épillet chez le chien. Il provoque des réactions typiques : l’animal se secoue la tête, gémit si on lui touche l’oreille car la douleur est importante. Puis surviennent des signes d’otite : écoulement purulent, tête penchée… Sans intervention, l’épillet peut continuer à progresser dans le conduit auditif et perforer le tympan.
Lorsque l’épillet se positionne entre les doigts, il provoque un léchage intempestif du bout de la patte puis peut générer un abcès. Au bout de quelques jours, le chien manifestera une boiterie.
En cas de localisation oculaire, l’animal présentera des signes de douleurs et de gêne (écoulement, clignement intense des paupières…). Non traité, l’épillet peut provoquer un ulcère de la cornée.
Comment résoudre ce problème ?
La gestion d’un épillet nécessite l’intervention d’un vétérinaire.
Lorsque l’épillet est entré dans le conduit auditif, le traitement consistera à le retirer à l’aide d’un otoscope et d’une pince. Le vétérinaire cherchera ensuite la présence d’autres épillets, évaluera les lésions causées au conduit auditif et traitera l’otite réactionnelle.
Les épillets interdigités peuvent nécessiter une petite intervention chirurgicale pour gérer les fistules qu’ils ont générées.
De même, les épillets localisés au niveau des yeux peuvent nécessiter une anesthésie générale pour leur retrait.
Comment prévenir les « attaques » d’épillets ?
On connaît plusieurs facteurs de risque à ce problème et notamment la race du chien et plus particulièrement la nature du pelage et le port des oreilles. Cocker spaniel, springer anglais, setters, bobtail, briard… sont ainsi prédisposés.
Le mode de vie joue aussi un rôle avec une influence des activités de l’animal (chasse) et de son logement citadin ou rural.
La prévention passe par une surveillance attentive des chiens au retour des promenades à la saison estivale et une conduite rapide chez le vétérinaire en cas de signes évocateurs d’un épillet.
Les paralysies "vraies" du chien
A quoi est due la paralysie ?
La paralysie survient quand la moelle épinière qui, très schématiquement, relie le cerveau aux membres et leur envoie les commandes de la locomotion, est sectionnée ou comprimée, de l’intérieur (affection au niveau de la moelle elle-même) ou de l’extérieur (cas de la hernie discale, de la tumeur…). Ce deuxième cas de figure est le plus fréquent.
Comment survient-elle ?
Plusieurs affections peuvent entraîner une compression de la moelle épinière chez l’animal et se traduire par une paralysie. On distingue les causes médicales des causes traumatiques.
La cause la plus fréquente de compression de la moelle épinière chez le chien est sans doute la hernie discale. Certaines races sont prédisposées de par des disques qui dégénèrent et durcissent plus vite comme le teckel. La sortie du disque et donc la compression de la moelle peut être brutale (hernie aiguë) ou lente et donc chronique.
Tout traumatisme au niveau de la colonne vertébrale peut entraîner une paralysie (chute d’un étage élevé pour un chat, accident de la voie publique…). Les vertèbres peuvent en effet se déplacer et comprimer, voire sectionner, la moelle épinière.
La paralysie peut également être due à différentes maladies : tumeurs au niveau d’une vertèbre ou des tissus adjacents qui va progressivement comprimer la moelle en grossissant, abcès au niveau d’un disque intervertébral, maladies infiltrantes de la moelle épinière (infectieuses ou non)…
Quelle attitude avoir face à une paralysie ?
La première étape consiste à définir précisément la cause de la paralysie car elle conditionne le pronostic et la prise en charge.
Le vétérinaire s’appuiera sur un examen clinique approfondi et sur divers examens complémentaires (radio, myélographie, scanner…).
La plupart des examens sont réalisés sous anesthésie générale. Très souvent, l’imagerie est associée à une ponction rachidienne pour éliminer ou confirmer l’hypothèse d’une maladie de la moelle épinière.
Quelle est le pronostic en cas de paralysie ?
Il dépend bien sûr de la cause de la paralysie et aussi de sa durée d’évolution. En effet, la moelle ne se régénère pas et si elle a subi une lésion importante, l’animal aura plus de mal à récupérer.
Y a-t-il des traitements ?
Certaines affections entraînant une paralysie peuvent se traiter, c’est le cas de la hernie discale par exemple qui peut, comme chez l’Homme, s’opérer.
Peut-on vivre avec un chien paralysé ?
Oui, si la paralysie est installée mais que l’animal ne souffre pas (la paralysie en elle-même n’est pas douloureuse, c’est la maladie qui la provoque qui peut l’être), il peut tout à fait finir ses jours heureux, même paralysé, avec des soins appropriés.
Les soins seront plus ou moins contraignants en fonction des cas (la vidange manuelle de la vessie par exemple est parfois nécessaire) mais des solutions existent pour faciliter la vie de l’animal paralysé comme des chariots adaptés.
Par ailleurs, la physiothérapie constitue une aide précieuse pour aider l’animal à récupérer, à se muscler et améliorer son confort.
Dans certains cas toutefois (affections douloureuses, handicap très lourd, maladie incurable…) l’euthanasie restera la seule solution pour lui éviter des souffrances inutiles.
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